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Le gouvernement a accompli de bons résultats sans un soutien politique

Le gouvernement qui a accompli des résultats probants en matière de maîtrise du déficit budgétaire et de croissance économique, n’a pas bénéficié de l’appui politique nécessaire, a déclaré le Chef du gouvernement Youssef Chahed.

Intervenant, lundi, à une séance plénière de l’Assemblée des Représentants du peuple (ARP) consacrée au vote de confiance pour la nouvelle formation gouvernementale, Chahed a rappelé que son gouvernement a pris ses fonctions en 2016, alors que le pays connaissait une régression de tous les indicateurs économiques (croissance, investissement intérieur et extérieur et chômage). Le secteur touristique avait, pour sa part, subi des dégâts suite aux opérations terroristes, a-t-il encore indiqué.

Au cours de cette même période, précise encore Chahed, le volume des dépenses publiques a augmenté, outre la hausse de la masse salariale, ce qui a engendré un déséquilibre des finances publiques avec la hausse de l’endettement et des déficits commercial et budgétaire.
Il a souligné qu’il a accepté sa désignation à la tête du gouvernement, en dépit de sa connaissance des difficultés auxquelles fait face la Tunisie, ajoutant qu’il a mis l'accent dans son discours de confiance prononcé en 2016, sur l’amélioration attendue des indicateurs, à partir de 2020.

Et Chahed d'ajouter que le gouvernement a accordé la priorité, au cours de la période écoulée, à la relance économique, à travers la reprise du rythme de croissance et d’investissement et le retour à l'équilibre des grands indicateurs économiques.
Et de souligner que les indicateurs de l’investissement et des exportations se sont améliorés, outre la reprise du rythme de production de plusieurs secteurs dont les industries mécaniques et électriques, le textile, l’agriculture et le tourisme.

L’amélioration des moteurs de l’économie a favorisé, a-t-il dit, la réalisation d’un taux de croissance aux alentours de 2,5%, au premier trimestre et de 2,8% au deuxième trimestre. La Tunisie aurait enregistré un taux de croissance meilleur mais la confusion politique n’a pas permis d’atteindre cet objectif, a-t-il regretté.

Il a rappelé que le gouvernement a pu réduire le déficit budgétaire de 7,4%, en 2016 à 4,9% prévu pour 2018, et ce, grâce aux mesures décidées dans les lois de finances de 2017 et 2018.
Chahed a souligné que la baisse du déficit budgétaire par rapport à celui de 2016 a sauvé la Tunisie d’un scénario catastrophe, assurant que le gouvernement œuvre à maîtriser davantage ce déficit au cours des deux prochaines années.

TAP

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